L’OM utilise beaucoup la data depuis trois ans et pour Pablo Longoria, c’est désormais une part importante pour la cellule de recrutement.
L’Olympique de Marseille a décidé d’ouvrir une section spécialisée dans la data afin d’améliorer le recrutement du club. Si cela a déjà pris une place importante en Europe, dans les plus grands clubs, c’est désormais le cas à l’OM depuis 2020.
Au club, Matthieu Bouchépillon est le responsable du secteur data. Cela peut se décrire par l’utilisation d’intelligences artificielles (IA) couplés à des algorithmes permet d’aider le club à trouver des joueurs selon certaines caractéristiques. Matthieu Bouchépillon expliquait que « Nous collectons entre 2 500 et 4 000 actions par match ».
Le Havre l’utilise aussi
En France, deux autres clubs l’utilisent énormément (Toulouse et le Havre). Le directeur sportif du Havre, Mathieu Bodmer a confié que cette méthode était très satisfaisante pour trouver des joueurs à moindres coûts que les autres clubs n’auraient pas détecté.
« Parfois toutes les conditions sont réunies mais ça ne marche pas. C’est le foot. Donc la data oui, mais après l’important c’est comment tu l’analyses »
Mathieu Bodmer : « Parfois toutes les conditions sont réunies mais ça ne marche pas. C’est le foot. Donc la data oui, mais après l’important c’est comment tu l’analyses » pic.twitter.com/b1Qtxgo8PP
— Le Club des 5 (@LeClubDes_5) June 11, 2023
Evidemment, si la data peut être très utile, ce n’est pas un outil magique non plus car elle ne peut pas calculer l’implication à l’entraînement, la force mentale, l’hygiène de vie ou l’entourage du joueur.
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