Alors que le président de l’OM, Pablo Longoria a été suspendu pour une duré de 15 matchs suite à ses propos déplacés lors du match contre l’AJ Auxerre (3-0), Pierre Ménès estime que sa sanction ne sert à rien puisqu’il peut être présent en tribune et répondre aux interviews sur le parking s’il le souhaite.
Ce dimanche soir, pour la réception du FC Nantes (2-0) en clôture de la 24ᵉ journée de Ligue 1, le président de l’OM, Pablo Longoria a connu son premier match de suspension d’une longue série (15). En effet, l’espagnol avait totalement craqué à Auxerre où il avait parlé de « corruption » et de « championnat de merde ». Son passage devant la commission de discipline de la Ligue de Football Professionnel (LFP) lui a valu une suspension de 15 matchs.
Cependant, pour certains, la présence de Pablo Longoria dans les tribunes de l’Orange Vélodrome, dimanche soir, lors de la réception du FC Nantes, était totalement déplacée. C’est notamment le cas de Pierre Ménès qui a réagi sur sa chaine Youtube.
« On l’a vu dans la tribune contre Nantes, comme d’habitude »
« Effectivement, comme je l’ai dit, alors que les Marseillais hurlaient au complot, car Longoria allait être longuement suspendu, ça ne change rien. On l’a vu dans la tribune contre Nantes, comme d’habitude. Et s’il a envie de parler à la fin à la presse, il parlera sur le parking au lieu des couloirs. Au niveau d’un président, ça ne change rien. Au niveau d’un coach, ça change beaucoup »
Pour Pierre Ménès, il faudrait également sanctionner l’OM d’une amende.
« Des amendes financières pourraient être aussi adjointes à ça. Tu peux aussi coller un million d’euros au club, qui iraient directement dans les caisses du football amateur. Je pense que ce serait intelligent »
Forcément, une telle déclaration ne devrait pas plaire à l’OM et son président. Dans les faits, le président marseillais ne peut pas accéder aux vestiaires, ni être présent dans les couloirs et aux abords du terrain. Comme lui, Mehdi Benatia et Fabrizio Ravanelli ont écopé d’une sanction et ils étaient également présents dans la tribune marseillaise.
