Ce dimanche après-midi, l’OM affronte Toulouse au Stadium en 32e de finale de la Coupe de France. L’occasion de lancer l’année 2017 sur de bonnes bases.
Nous avions quitté les olympiens à Bastia, le 21 décembre. Dans l’ambiance électrique de Furiani, les joueurs de l’OM venait d’enchaîner un quatrième succès de rang en Ligue 1. Au bout d’un match enlevé, physiquement éprouvant et nerveusement difficile, Clinton Njie donnait la victoire à l’OM au bout du temps additionnel. Ainsi, l’OM revenait à égalité de points avec Guingamp, cinquième, accroché ce soir-là par Metz (2-2).
L’importance de la dynamique
La dynamique est là. Rudi Garcia n’a cessé de répéter au fil des semaines l’importance d’une série de victoire pour décoller. Maintenant que cela est fait, il ne faut pas brusquement atterrir avant d’être arrivé à destination. Ainsi, le déplacement à Toulouse est capitale. Avant une série difficile en championnat (Monaco puis Lyon), l’importance de préserver la dynamique actuelle est l’enjeu majeur de la rencontre, au-delà de la qualification en seizièmes de finale de la Coupe de France, évidemment.
En cas de succès au Stadium, l’OM alignerait ainsi une cinquième victoire de suite. D’ailleurs, il faut remonter en 2015, au souvenir de Marcelo Bielsa, pour retrouver trace d’une telle série phocéenne. « Une bonne année à tous. D’abord la santé, le reste on s’en occupe » a déclaré, sûr de lui, Rudi Garcia devant la presse vendredi. Comme avec la certitude que cette dynamique ne prendra pas fin à Toulouse.
La vie sans Gomis
Cette fameuse dynamique, Bafétimbi Gomis n’y est par ailleurs pas étranger. Buteur lors des quatre derniers matchs de Ligue 1 de l’OM, le canonnier olympien sera absent au Stadium. Suspendu, il force donc Rudi Garcia à revoir ses plans. Et peut-être son organisation. Pas convaincu par le jeune belge Aaron Leya Iseka, le coach olympien n’a pas d’attaquant de métier sous la main. Seulement le jeune Antoine Rabillard, qu’on imagine mal titulaire face aux colosses Diop et Jullien. Un onze de départ inédit, sans avant-centre de métier est donc fortement probable pour ce TFC-OM. Reste à savoir qui occupera la pointe de l’attaque. Alessandrini, comme en pré-saison avec Passi ? Thauvin, le plus costaud physiquement ? Sarr, comme à Bastia après la sortie de Gomis ? Ou Cabella, le plus inattendu à ce poste…
TFC-OM : Le onze probable
Devant la presse, Rudi Garcia a confirmé que c’est Yohann Pelé qui débutera dans les cages. Brice Samba ne devrait donc avoir que des miettes cette saison. Derrière, le coach olympien ne va pas changer l’arrière-garde qui a terminé le championnat fin décembre. En l’absence de Tomas Hubocan, c’est ainsi Karim Rekik qui devrait débuter. Au milieu, l’absence de Diarra ne laisse aucun doute sur le choix des hommes. Vainqueur, Lopez et Zambo seront à nouveau associés. A moins que le coach olympien ne décide de relancer Zinédine Machach, appelé dans le groupe de 19 olympiens. Devant, l’absence de Gomis redistribue les cartes. Par conséquent, quatre joueurs se disputent trois places. Si Thauvin sera évidemment titulaire, difficile de savoir qui l’épaulera. Cabella pourrait enchaîner. Mais quid de Bouna Sarr et de Romain Alessandrini ?
Le onze probable : Pelé – Sakai, Fanni, Rolando, Rekik – Vainqueur, Lopez, Zambo – Thauvin, Cabella Sarr.
