Au terme de la rencontre entre Angers et l’OM (0-0), des débordements ont eu lieu entre les supporters des deux camps. Angers réagit à ces incidents après la déclaration de l’OM.
Si on pensait que les incidents à Nice aurait calmé tout le monde, il semblerait que ce ne soit pas vraiment le cas. S’il y a bien un stade où on pensait qu’il n’y aurait pas de débordement c’est bien à Raymond Kopa, et pourtant… Ces débordements seraient partis à cause de jets de pétards des supporters d’Angers vers le parcage visiteurs. Ces derniers auraient donc décidé de se venger en descendant sur le terrain pour rejoindre la tribune adverse.
Si le club phocéen a déjà condamnée le comportement des supporters des deux équipes, un dirigeant d’Angers a lui aussi donné sa version devant les médias. Mais ce dirigeant angevin s’en prend surtout à la Ligue.
La Ligue en prend pour son grade
« C’est à la Ligue de parler. C’est à la Ligue de régler ça. Tant qu’on va laisser les clubs se débrouiller entre eux, on aura les explications qu’il y a eu. On voit bien que chaque club essaye de se sauver et au final, on n’arrive pas à mettre des solutions en place. La police a saisi les images et une analyse sera faite. On a le procès médiatique, qui est immédiat, celui de la Ligue après et celui dans les juridictions civiles. Le club se retrouve accusé de tous les mots. Une plainte sera déposée s’il y a des identifications. Malheureusement je crains que le dernier club qui va devoir gérer une situation comme celle-là, va être durement sanctionné. (…) Je pense qu’il n’y a pas eu de dysfonctionnement. On peut remettre des fausses, des herses, on peut encager les supporters. Mais je ne suis pas sûr que ce soit une solution extraordinaire. On s’aperçoit qu’un public, quand il est encagé, est encore plus sauvage. Cette méthode-là, on s’en est déjà séparé »
Entre Nice, Lens et Angers, le point commun est que ces clubs ne peuvent pas empêcher de tels débordements et peu importe les fautifs. Désormais, les clubs ne savent pas quoi faire. Le dirigeant angevin ne s’inquiète pas des sanctions, car il n’imagine pas une seconde pouvoir faire mieux face à ce genre de comportement.
« Comme il n’y pas d’intervention forte de l’autorité de tutelle, les clubs se montent les uns contre les autres. On est tous confronté au même phénomène, si on commence à envoyer des peaux de banane chez le voisin, ça ne va rien régler. (…) Je ne vois pas en quoi on a failli, je ne l’envisage même pas (une sanction contre Angers). (…) Je ne suis pas contre les sanctions ni les mesures sévères. On a transigé sur certains décisions et on a établi une échelle de sanctions qui est assez faible. (…) La dissuasion fait partie des solutions. Tout comme la prévention, l’interpellation, l’action, sauf qu’on est seul sur les trois sujets. Les forces de l’ordre ont d’autres choses à faire. (…) On demande aux clubs d’être policier, juge et assistante sociale. On nous dit de les attraper, de les mettre dehors, mais d’entretenir le dialogue avec eux. Mais c’est impossible ».
A chaque débordement, on remarque que la sécurité est débordée et ne peut rien faire face à autant de supporters qui déferlent pour en découdre. Il va falloir trouver une solution car les CRS ne peuvent pas passer leur temps dans les stades.
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