Au moment de donner des explications à la défaite de son équipe au Vélodrome, Antoine Kombouaré a d’abord évoqué un manque d’efficacité défensive et offensive de son équipe.
Il a quand même tenu à ajouter que la défaite était due « surtout à ce but qui est entaché d’un hors-jeu, qui nous pénalise, et donc nous fait perdre le match. […] Je vous disais aussi, tous les week-ends, en ce moment c’est ça, des décisions d’arbitrage qui nous pénalisent : Gomis est un mètre derrière (hors-jeu) [il insiste], oui mais il est hors-jeu ». a-t-il expliqué, revenant encore sur ce fait de jeu en évoquant les raisons de la méforme générale de son équipe depuis le mois de janvier.
Habitué des déclarations envers l’arbitrage, à Guingamp comme dans ses anciens clubs, cette déclaration de Kombouaré reste surprenante. En effet, en revoyant les images, on ne peut pas dire que le hors-jeu soit évident, et surtout pas d’un mètre. De plus, ce que certains commentateurs ont eu tendance à oublier hier sur Canal+, et que beaucoup d’entraîneurs oublient aussi : les bras ne sont pas considérés comme une partie du corps dans la prise de décision.
Ce n’est pas donc pas « la journée des buts hors-jeu, après Lucas au Parc des Princes » (Stéphane Guy). Tout ce qu’on voit sur l’action de Gomis (grâce au révélateur, rappelons à M. Kombouaré et M. Guy que l’assistant n’en a pas), c’est sa main hors-jeu. Peut-être un « bout » de pied, mais ne croyons pas qu’un arbitre peut voir ça à l’œil nu, aussi bien placé soit-il.
Antoine Kombouaré n’a certainement pas vu, surtout de son banc, un hors-jeu net et précis, et encore moins d’un mètre. Cette habitude de beaucoup d’entraineurs de L1 d’expliquer leurs mauvais résultats par des décisions arbitrales revient assez souvent, y compris d’ailleurs de la part de Rudi Garcia.
