L’ancien entraîneur de l’Olympique de Marseille Rolland Courbis (1997-1999) est désormais coach adjoint et consultant sur RMC Sport. Il assume avoir cette double casquette.
S’il a rejoint le poste de consultant en 2005, c’était censé être pour une durée d’une semaine en tant que remplaçant, depuis il est toujours en poste sur RMC Sport. Il est désormais de passage dans diverses émissions de la chaîne. Depuis 2013, lors qu’il a entraîné Montpellier, Rennes puis Caen, Rolland Courbis a toujours gardé un peu de temps pour l’antenne. Selon lui, si c’était à refaire, il le referait.
« Il y avait des avantages et des inconvénients »
« C’est vrai que ça a été un moment compliqué. Comme pour le métier d’entraîneur, je ne savais pas que j’allais être consultant sur RMC ou d’une radio. Pareil quand j’étais entraîneur car quand j’étais joueur, je ne pensais pas une seconde devenir coach, je pensais même qu’il fallait être fou pour faire ce métier. Sans le savoir, j’avais dû mal m’analyser, parce que je le suis un peu, fou, par moment. Fou de foot, ça oui, en tout cas. J’ai fait une semaine, on m’avait demandé de remplacer quelqu’un, et j’avais dit pourquoi pas, avec plaisir. Je pensais que ça allait durer la semaine. Et finalement, on s’était bien marré. Entraîneur plus consultant ? Ça m’a posé un problème au niveau professionnel de pouvoir faire les deux. Pour le club qui m’employait, il y avait des avantages et des inconvénients. Les avantages, c’est qu’on parle de ton club un peu plus souvent. Et les inconvénients, c’est de se dire : ‘Tiens, il ne se concentre peut-être pas à 100 % pour son métier, s’il a des soucis de préparer les émissions avec RMC’. Il y avait du pour, du contre, toujours est-il que j’ai essayé et réussi à faire assez bien les deux, mais c’est vrai que faire uniquement entraîneur, ça aurait peut-être été mieux pour mon club. Pas au niveau de la pub, mais ça aurait peut-être été mieux, je dis bien peut-être » Source : podcast « Génération After Foot »
Cette double fonction lui a apporté professionnellement et c’est bien cela le principal.
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