L’ancien marseillais Jean Philippe Durand s’est confié lors d’un entretien accordé au journal L’Equipe sur sa relation avec Bernard Tapie, qu’il désigne comme le plus gros menteur de la terre.
Jean Philippe Durand était milieu de terrain à l’Olympique de Marseille entre 1991 et 1997 et a donc connu le titre de champion d’Europe 1993. Il a donc côtoyé Bernard Tapie et il s’est confié sur sa personnalité dans les colonnes du journal L’Equipe.
« J’ai tout de suite compris en le voyant qu’il fallait prendre du recul »
« J’ai tout de suite compris en le voyant qu’il fallait prendre du recul pour éviter de se brûler. Sa force, c’était de bien analyser le comportement de ses interlocuteurs. Il était brillant, mais foncièrement, c’était quand même le plus gros menteur de la terre. Il avait compris que je voyais son manège »
Actuellement directeur de la cellule de recrutement de Francfort, Jean Philippe Durand estime que sa réputation de meneur d’hommes n’est pas usurpé. Il sait motiver les joueurs comme personne.
« Il disait parfois des énormités aux joueurs pour les booster »
« Il disait parfois des énormités aux joueurs pour les booster et me regardait en souriant. C’était drôle. En termes de management, de caractère, de ressources, c’était un mec inépuisable. On n’était pas des potes. Mais la force de cette équipe, quand le match commençait, c’est qu’on était tous ensemble. Cette force ne venait pas toute seule. Il y avait un mec pour te l’impulser. Il avait plein de travers, mais quand on faisait la part des choses, c’était un mec hyper intéressant. Il pouvait te parler de n’importe quoi avec un tel aplomb, même s’il n’y connaissait rien, que tu étais obligé d’y croire. Il n’y a qu’à voir comment le club a avancé avec lui. Aujourd’hui, ce n’est plus possible »
Bernard Tapie a fait avancer le club comme jamais et le titre de champion d’Europe 1993 le prouve. Ce genre d’hommes n’existe plus et c’est pourtant ce dont a besoin un club comme l’OM.
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