L’ancien maire de l’Olympique de Marseille et actuel 1er magistrat de la ville Jean-Claude Gaudin s’est confié sur BFMTV sur le jour où il s’est retrouvé président de l’Olympique de Marseille ainsi que sur la décision de choix Robert Louis Dreyfus comme acheteur lorsque le club a été mis en vente. Celui qui ne désirait pas forcément vendre à l’époque l’a pourtant fait comme on le sait désormais.
« Après le départ de Tapie, il n’y plus les paillettes, il n’y a plus que les dettes. Le tribunal dit alors qu’il faut faire une société d’économie mixte et ce serait bien qu’elle soit présidée par le maire. Et donc je deviens président de l’OM. Je vais alors me lier d’amitié avec des joueurs de l’époque comme Jean-Christophe Marquet, Marcel Dib ou Eric Di Méco. Ces hommes-là font remonter l’OM deux ans après. Entre temps, je parle à mes amis élus, monsieur Muselier qui est premier adjoint et l’adjoint au sport Robert Villani, disparu depuis. Je leur dis que nous ne sommes pas faits pour gérer le football professionnel, il vaut mieux que nous partions ».
Jean-Claude Gaudin a du faire un choix face à trois repreneurs possible, l’ancien explique donc comment il a fait pour choisir. « Nous avons (Fabien) Ouaki qui possède les magasins Tati, nous avons l’ancien joueur de tennis Patrick Proisy qui marche pour Nike et nous avons Robert Louis-Dreyfus, qui était déjà à la mode. Il arrivait en costume, mais avec les baskets blancs, rouges, verts ou autres, comme Nagui dans le soir n’oubliez pas les paroles (sic). Nous réfléchissons et nous nous disons que le plus sûr, c’est quand même Robert Louis-Dreyfus. Et nous lui vendons l’Olympique de Marseille pour 20 millions de francs de l’époque (3 millions d’euros, ndlr) ».
Un montant dérisoire à l’époque quand on sait que les montants fou qui ont été évoqués lors des rumeurs d’une vente ces derniers mois. Robert Louis Dreyfus n’aura remporté qu’un titre en tant que président de l’Olympique de Marseille, la coupe Intertoto en 2005.
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