Si l’Olympique de Marseille peut aujourd’hui se réjouir d’avoir une équipe dirigeante aussi compétente, la réputation du stade Vélodrome et de son public n’y est pas étrangère.
Jacques-Henri Eyraud et Frank McCourt ne cessent de mettre en valeur le public marseillais et leur amour pour leur écusson. Garcia le connait parfaitement, lui qui en parlait déjà avec admiration lorsqu’il entraînait le LOSC. Dimitri Payet a répété que c’est ce qui l’a définitivement motivé à revenir en baissant son salaire cet hiver. Florian Thauvin a repoussé les avances de la Lazio pour revenir à l’OM. Quant à Evra, il crie sur tous les toits que si la finale de l’Euro 2016 avait eu lieu au Vélodrome, la France l’aurait sûrement remporté. Même chose hier pour Laurent Koscielny, défenseur des Bleus et d’Arsenal.
Un nouvel homme fort de l’OM a décrit cette ferveur comme argument important à son arrivée au club : Andoni Zubizarreta. Le directeur sportif olympien en a parlé pendant un entretien accordé au Parisien lors d’une question sur les raisons de son arrivée à l’OM :
« C’est la première question que m’a posé Patrice Evra quand je suis allé le voir à Turin pour le recruter (rires). Comme je le lui ai dit, entre 1991 et 1994, il y avait soit l’OM soit mon FC Barcelone en finale de Ligue des champions, nous avons gagné en 1992, eux en 1993. Mon souvenir, c’est cet Olympique de Marseille, un club avec une grande âme, une passion pour le football, on le vit, on le sent, il vibre. »
Un Vélodrome plein et en fusion a donc bien été l’un si ce n’est l’étendard principal à l’arrivée de ces hommes à forte réputation.
