Depuis son arrivée à l’Olympique de Marseille, Valentin Rongier est devenu un titulaire indiscutable. Mais l’ancien nantais a failli ne jamais être marseillais au vu de son transfert rocambolesque. Interrogé par RMC Sport, l’agent de Valentin Rongier Franck Belhassen est revenu sur la fin des négociations.
Franck Belhassen, l’agent de Valentin Rongier s’est confié sur RMC Sport concernant les dernières minutes des négociations entre l’OM et l’ex-nantais. Andoni Zubizarreta, Waldemar Kita, Jacques-Henri Eyraud et Frank McCourt ont participé aux négociations compliquées. Comme on le sait, le milieu de terrain est arrivé au lendemain de la clôture du mercato d’été en tant que joker.
« Waldemar Kita (le président nantais, ndlr) sait que Valentin est un très bon joueur, il l’a eu longtemps chez lui. Et il sait qu’il est capable d’aller dans un plus grand club encore après. L’échec du deal le dernier soir du mercato, c’est uniquement pour un problème d’intéressement (à la revente, ndlr) »
L’agent de Valentin Rongier explique le ressenti du joueur à ce moment là « Il se dit que si l’OM le voulait vraiment, ils auraient fait un effort, que si Nantes avait tenu sa promesse, ils l’auraient libéré… Il peut en vouloir à la tête entière. Et à moi aussi, c’est logique ».
McCourt a du intervenir
Valentin Rongier a réussi finalement à s’engager avec l’Olympique de Marseille pour une durée de 5 ans, toutefois, Frank McCourt a du intervenir dans les négociations malgré l’important décalage horaire avec les Etats-Unis.
« Comme l’actionnaire majoritaire de l’OM (Frank McCourt, ndlr) est à quelques kilomètres du Vieux Port, il faut attendre qu’il se réveille » se souvient Franck Belhassen. « A 19h30, on remonte dans les bureaux et tout le monde fait une gueule d’enterrement… parce qu’il y avait encore des choses qui avaient changé ! C’était un peu marrant, un peu tendu même. Et à 22h30, 23h, on a réussi à tout boucler »
Les négociations ont été intenses mais le milieu de terrain a finalement rejoint l’OM.
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