Lors des phases de poules de la Ligue des Champions en 2008, l’Olympique de Marseille affrontait l’Atletico Madrid.
Alors que les supporters se déplaçaient au stade Vincente Calderon, la sécurité et la guardia civil ont chargé le parcage marseillais. L’un des reproches fait aux supporters olympiens est d’étendre un drapeau avec une tête de mort.
Santos Mirasierra, membre des Ultras, écopera des trois ans et demi de prison à la suite d’incidents. Guy Cazadamont, qui a occupé les fonctions de directeur de la sécurité de l’OM pendant 17 ans, revient sur cette événement dans La Provence.
« C’était injuste ! On ne s’était jamais rencontré avant le matin du match. Pourquoi personne n’est venu nous dire que la tête de mort (des Ultras) dérangeait ? On l’aurait recouverte. Ce qui est incohérent, c’est que le tifo des Espagnols représentait une tête de mort. J’ai dit à Pape (Diouf) qu’on devait attendre avant de quitter le stade, on savait que ça allait être tendu. Je suis en costume, avec le badge UEFA, et je prends un coup de matraque. L’affaire Santos a été incompréhensible. »
