La guerre est lancée entre l’Olympique de Marseille et Arema, filiale du groupe Bouygues et l’actuel gestionnaire du Vélodrome. En tout cas ce que l’on peut dire c’est que la tension monte entre les deux parties. Trouvant le temps long et agacé de ne pas voir aboutir les négociations, Jacques-Henri Eyraud a lancé un message fort à la société en charge de l’exploitation du stade Vélodrome.
Dans un entretien accordé à La Provence, le président de l’OM a déclaré :
« Il est clair que notre niveau d’ambition pour le projet que nous portons dépendra très clairement de notre capacité ou non à exploiter l’outil important et stratégique que représente l’Orange Vélodrome. (…) Nous n’attendrons pas 2020 pour réviser nos ambitions à la baisse si l’exploitation du stade ne nous est pas confiée. »
« Il est certain que toutes les options sont sur la table, y compris celle de construire notre propre stade. Nous avons les moyens financiers de cette ambition-là. Nous pensons que ce serait dommage, compte tenu des atouts que représente le fait d’avoir un stade en cœur de ville. Mais il faudra se rendre à l’évidence. »
Jacques-Henri Eyraud lance un ultimatum à la société Arema en espérant avoir un retour rapide sur leur décision. Si toutefois ils en sont obligés, les dirigeants olympiens seraient prêts et auraient les moyens de construire leur propre stade. Cette menace sera difficile à mettre en oeuvre, mais devrait néanmoins faire bouger les choses.
