L’agent de joueur Jean-Pierre Bernès donne son avis sur Jacques-Henri Eyraud. Selon lui le seul président à la hauteur de Marcel Leclerc et Bernard Tapis était Pape Diouf. Il est encore trop tôt pour juger le travail du président olympien selon lui.
L’ancien bras droit de Bernard Tapie s’est confié dans les colonnes de Le Foot sur le métier de président de l’Olympique de Marseille. A l’Olympique de Marseille c’est très différent et il faut avoir une connaissance de la ville et du foot.
« Bernard Tapie est celui qui a ramené la fierté au peuple marseillais qui n’avait plus rien gagné depuis la Coupe de France en 1976, qui sortait de trois années de D2. On peut d’ailleurs comparer cet impact avec ce que provoqua l’arrivée de Marcel Leclerc dans les mêmes circonstances au début des années 70 et qui offrit un doublé et des stars internationales. Avec Pape Diouf, qui aurait mérité de gagner quelque chose, ils furent les deux seuls présidents à comprendre vraiment le club, la ville, les Marseillais, les supporters. »
Le métier de président ne va pas à tout le monde
« Il pense que le métier de président est plus compliqué, à l’OM : « Ici, c’est différent. Il faut s’imprégner du contexte, celui de la capitale du foot français, d’une ville qui ne vit que pour le foot. (…) Je suis nostalgique des années Leclerc, le premier à comprendre que l’OM avait besoin de stars pour fonctionner, et qui aurait pu être le premier à gagner une Coupe d’Europe s’il n’était pas tombé sur l’Ajax de Cruyff en 1972. Pape Diouf est le seul président, après Tapie, à avoir été à la hauteur parce qu’il connaissait bien la ville, le foot. Tous les autres se valent, beaucoup ayant eu à porter un costume top lourd pour eux, à avoir fait trop d’erreurs. »
Pour Jean-Pierre Bernès, il est encore trop tôt pour faire le bilan de Jacques-Henri Eyraud à Marseille. « Il est trop tôt pour juger, alors qu’il fait le maximum pour le club. Le remplacer ? Je suis bien placé pour savoir que, dans le football, on ne sait jamais ce que l’avenir nous réserve »
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