Il est vrai que depuis quelques années, les clubs de Ligue 1 sont rachetés par des millionnaires comme l’OM, le PSG ou Bordeaux.
Du côté du Paris Saint-Germain tout va bien puisque le propriétaire est un pays, le Qatar et que leurs moyens sont illimités. Les projets de l’Olympique de Marseille et de Bordeaux ont plus de mal à aboutir. Forcément, les propriétaires privilégient le côté financier plutôt que le côté sportif. Car si on prend l’exemple de l’OM, cette saison tout va bien puisque le club termine deuxième, synonyme de qualification en Ligue des Champions. Toutefois, financièrement tout va mal. Toulouse devrait prochainement être racheté par une société d’investissement américaine qui « gère plus de trois milliards de dollars de capitaux propres ». La mise en place du trading à Toulouse a du mal à passer pour Arsène Wenger comme il l’a affirmé sur beIN Sports.
« On ne peut pas dilapider la culture footballistique d’un pays juste pour des raisons financières »
« Les clubs français tombent petit à petit aux mains de gens qui ne sont pas de vrais constructeurs de l’avenir des clubs, mais plutôt des investisseurs qui cherchent à gagner très vite de l’argent avec les clubs. On peut voir aujourd’hui en France qu’il y a beaucoup de problèmes à ce niveau-là. Parce que les supporters sentent que le but premier n’est pas de construire une grande équipe, mais de réaliser une plus-value financière. Peut-être qu’il faudrait créer une commission d’éthique d’achat des clubs pour voir quelles sont les vraies intentions des gens qui achètent nos clubs. Car on ne peut pas dilapider la culture footballistique d’un pays juste pour des raisons financières »
L’ancien entraîneur d’Arsenal espère que les clubs miseront à l’avenir sur le sportif et non pas le financier.
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