Suite aux décisions du gouvernement et de la LFP, la bataille entre les différents présidents de Ligue 1 fait rage.
La LFP a fait le choix de mettre un terme à la saison 2019-2020 suite à la crise sanitaire liée au coronavirus. Depuis cette décision, chaque président de Ligue 1 en a été de sa petite idée malgré le fait que le choix final reste le même. Selon les rumeurs, certains présidents de clubs ont influencé la décision pour donner une leçon à Jean-Michel Aulas. Pour Romain Molina, c’est triste à voir.
« C’est une grande hypocrisie »
« Les dirigeants du foot français ont honte de leur propre football. Le spectacle du football français me fait mal au coeur. Entre les réglements de compte, les punchlines, les conflits politiques, la mauvaise gestion, le fait que chacun essaye de jouer sa propre carte, il n’y a aucune solidarité… Il y a plusieurs clans. Le pire, ce sont les fuites dans la presse. Les gars qui veulent porter plainte contre X à cause des articles, alors que tout le monde parle. C’est un cirque ! L’état des locomotives de la L1 fait peur, que ce soit Bordeaux, Saint-Etienne, Marseille, Monaco. Les finances, les choix sportifs, comme à l’OL aussi… Aujourd’hui, le foot français fait flipper. C’est une bataille d’égo, le niveau est tellement apocalyptique… Les présidents se font tous la guerre, ils se mettent des couteaux dans le dos… En L1, il n’y aucun consensus. Là, c’est le gouvernement qui a sauvé le football français. La plupart des dirigeants voulaient arrêter la saison, sauf qu’ils ne veulent pas le dire vis-à-vis des fans… C’est une grande hypocrisie. Ils sont très contents, car le PGE est garanti par l’Etat. Donc l’Etat s’est porté garant du foot français car certains clubs allaient vraiment vers le dépôt de bilan… Mais c’est une guignolerie. Car le prêt sera remboursé sur quatre ans avec les prochains Droits TV. Mais rien ne dit que Mediapro va honorer son contrat… L’argent peut sortir ou pas… »
Le journaliste n’a pas apprécié ce qu’il s’est passé durant ces heures sombres, mais il sait qu’il en verra d’autres.
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