Daniel Riolo a confié avoir été contacté par l’équipe de Complément d’Enquête pour parler de Nasser Al-Khelaïfi, mais il n’a pas osé le faire suite à des menaces qu’il a reçu par le passé. Le journaliste de RMC Sport a craint des représailles.
Les images dévoilées par Compléments d’Enquête sur la réunion du collège de Ligue 1, datant du 14 juillet dernier, a fait grand bruit dans le milieu du football français. On peut voir le président du Paris Saint-Germain et de BeIN Sports, Nasser Al-Khelaïfi, s’en prendre aux autres présidents de Ligue 1, qui ne sont pas d’accord avec lui, avec un ton hautain. Sur RMC Sport, l’éditorialiste Daniel Riolo a confirmé qu’il avait bien été contacté par les équipes de Complément d’Enquête pour parler de Nasser Al-Khelaïfi, mais il a refusé, car il avait reçu des menaces.
« Je n’ai pas honte de le dire : je me suis chié dessus »
« Ce soir, je suis assez ému parce que j’en prends souvent plein la gueule ; on m’a dit de me calmer sur Nasser, des gens sont venus me voir pour me dire qu’il fallait arrêter. Je suis très heureux que L’Équipe et Complément d’Enquête aient sorti ces dossiers. Complément d’Enquête m’avait d’ailleurs contacté pour témoigner et je ne l’ai pas fait, car je n’étais pas à l’aise et qu’on m’avait dit d’arrêter de parler. À partir du moment où on me dit que ce sont des gens dangereux, qu’il y a ma famille, etc., je n’ai pas honte de le dire : je me suis chié dessus. On va enfin comprendre qui est le mal du football français, que ces gens-là sont excessivement dangereux et qu’ils sont également en train de pourrir mon club. Parce que le PSG , c’est mon club, pas le leur »
🚨🗣️ Les révélations chocs de Daniel Riolo ce soir dans l’After Foot, où il évoque les pressions qu’il aurait subi à la suite de ses prises de position sur le président du PSG, Nasser Al-Khelaïfi et sur l’influence du Qatar sur le football français :
« Ce soir je suis assez ému… pic.twitter.com/gv0cpiPFY1
— Instant Foot ⚽️ (@lnstantFoot) February 20, 2025
Malheureusement, il y a eu trop de laisser aller et maintenant, ce serait bien que les instances aillent mettre leur nez dans les affaires de certains. À moins que ce ne soit pas le cas volontairement ?
