Entre 2003 et 2007, Habib Beye a porté les couleurs de l’Olympique de Marseille et malgré que ce soit ses meilleures années en tant que joueurs il garde en lui un regret.
Le consultant de Canal+, s’est exprimé dans les colonnes de L’Equipe sur son passage à l’OM : « Ce sont les quatre années que j’ai le plus kiffées » même s’il lui a fallut un temps d’adaptation « six premiers mois d’adaptation difficiles ».
Même s’il n’était pas un joueur aussi talentueux que certain, il avait toutefois une mentalité de guerrier :
« En entrant au Vélodrome comme capitaine de Jump, j’avais l’impression d’être Gladiator pénétrant dans l’arène. Ça peut paraître prétentieux mais c’était mon jardin. Je n’étais pas un joueur talentueux qui faisait des petits ponts et des passements de jambes mais je donnais tout sur le terrain et les supporters me l’ont toujours rendu. »
Habib Beye révèle son seul regret à l’OM
Habib Beye regrette toutefois son manque de responsabilité lors d’un match de coupe de France face au FC Sochaux :
« Mon plus grand regret ? Ne pas avoir pris mes responsabilités de capitaine lors de cette séance de tirs au but. Après la série de cinq tirs (4-4), je demande : « Qui se sent ? » Comme personne ne se décide, je m’apprête à me dévouer. C’est alors que Zub (Ronald Zubar) me dit : « Laisse-moi y aller », et Teddy Richert arrête sa frappe. Cette nuit-là, je suis resté prostré dans mon lit pendant des heures à l’hôtel. Ça me hante encore aujourd’hui car je me dis que c’était à moi de tirer. Je m’en veux car j’aurais dû avoir plus de caractère »
Il raconte même qu’il a prévenu son fils : « Je le dis à Noah, mon fils de dix ans : « Jamais tu ne reculeras devant le fait de tirer un penalty. Il n’y a que ceux qui ne tirent pas qui ne ratent pas. » »
