Ce jeudi, la Ligue de Football Professionnel a dévoilé le nom de son nouveau président, et contre toute attente c’est Vincent Labrune qui a été élu.
Face au refus de Nathalie Boy de la Tour de brigué un second mandat, la LFP devait se trouver un nouveau président. Michel Denisot (soutenu par Noël le Graët) était pourtant favori alors que Vincent Labrune (soutenu par ses amis Laurent Nicollin et Loïc Ferry) n’avait que peu de chance d’être élu, et pourtant. Alors que tout portait à croire que la logique serait respectée (c’est le candidat adoubé par Noël le Graët qui a l’habitude de remporter l’élection), c’est l’ex président de l’OM qui a finalement raflé la mise.
Cette victoire de Labrune n’a pas fait que des heureux. En effet, Jean Michel Aulas n’a vraiment apprécié le fait de voir l’homme de 49 ans rafler la mise. Voici ce qu’il a déclaré :
« Il y a toujours de la déception quand les choses se passent un peu à l’arraché, de la manière dont ça s’est passée, a regretté Aulas. Moi personnellement, je trouvais que la candidature de Michel Denisot était une chance pour la Ligue car c’est un homme droit. J’ai même reçu ce matin un message personnel de Bernard Tapie qui me disait combien il l’appréciait et combien c’était un homme bien. Tout le monde imaginait qu’il pouvait être élu. Maintenant, l’élection de Vincent permet de passer dans une autre phase. L’innovation et le changement peuvent aussi apporter des choses positives. » Propos relayés par FootRadio.
De son côté, FootballMarseille évoque une déclaration un peu plus offensive :
« Vincent devra faire ses preuves, c’est vrai que ce ne sera pas facile pour lui, en étant élu avec 45% des voix. Il a beaucoup de compétences, il devra les mettre en valeur. Denisot, il faut revenir au mode d’élection, qui est un peu particulier, le collège de la L1 devait élire un certain nombre de représentants. Il y a eu un certain nombre de votes, on va dire, organisés de manière à ce que les choses se passent d’une certaine manière. (…) Résultat qui demande beaucoup d’humilité et de capacité à renverser les indécis et ceux qui n’étaient pas forcément dans ce sens-là
Une chose est sûre Jean Michel Aulas aura beau essayé de se sauver la face, cette victoire de Labrune ne l’enchante guère.
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