Si la crise sanitaire liée au coronavirus a bien prouvé une chose, c’est que les instances n’ont pas été irréprochable.
L’arrêt de la Ligue 1 fera perdre environ 800 millions d’euros. Chacun peut accabler qui bon lui semble, l’Etat, la LFP, les présidents de L1 tous peuvent être coupable. Si la Ligue n’a rien pu faire, la FFF a fait le choix de prendre ses décisions toute seule notamment pour la Ligue 2 et les foot amateurs. Des décisions qu’ont clairement pas plu à Luis Fernandez qui a créé une liste décidera d’un nouveau candidat à la présidence de la FFF, d’anciens joueurs ont déjà décidé de le soutenir à l’instar de Thuram, Barthez, Petit où encore Tigana et Giresse.
« On peut donner notre avis sur le jeu, les politiques de formation »
« Il faut réorganiser la maison du football français, qui est en mauvais état, pour lui permettre de repartir sur de nouvelles bases. On a suffisamment séparé les générations 84 et 98. Mon combat, c’est de rassembler tous ceux qui ont montré l’exemple et de les unir derrière un projet commun. Le football va devoir repartir. Et pour y parvenir, il a besoin d’expérience, de volonté et de passion. La FFF ? Je n’ai rien contre la Fédération. Mais on n’est pas d’accord avec elle. Y a pas un grand chef là-dedans ! Or, pour s’élever, elle a besoin d’en avoir un. Noël Le Graët ? L’homme qui devait taper du poing sur la table et éviter d’aller sur le terrain de la communication, c’est lui. En tant que président du football, c’est à Le Graët d’imposer les règles. Quand il a pris la parole, c’était pour nous parler de sa Coupe de France et de la Coupe de la Ligue. C’est à croire qu’il n’a pensé qu’à son intérêt. On a laissé un peu trop de liberté d’expression et on s’est divisés. On ne veut pas le pouvoir pour le pouvoir, mais pour apporter notre regard et notre expérience. Combien d’anciens joueurs sont présents dans les instances ? Aucun. Il n’y a que des politiques et des hommes d’affaires. Vous trouvez ça normal ? Pourquoi nous, les anciens de 84 et de 98, n’a-t-on pas la possibilité de parler ? Des garçons de 84 et de 98 pourraient s’investir. Mais on ne propose pas. On ne donne pas. Mais on va se regrouper, bâtir une équipe, monter un projet et le présenter. On ne se contentera pas de mettre des noms en avant. On dit : le football aux footballeurs ! Les présidents prennent le terrain de la communication. D’accord. On ne va pas les embêter sur l’argent et l’administratif. Mais on peut donner notre avis sur le jeu, les politiques de formation… Que les présidents s’occupent d’abord de la bonne gestion financière de leurs clubs »
Le consultant de beIN Sports s’est confié dans le journal L’Equipe, il fait bien savoir qu’il ne souhaite pas être président de la FFF.
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