Arrivé à l’été 2017 en provenance de l’AS Monaco, Valère Germain (28 ans) est peut-être entrain de vivre le début de saison le plus difficile de sa carrière, mais il va tout faire pour apporter au collectif.
Valère Germain réalisa son rêve de jouer pour l’Olympique de Marseille en juin 2017 quand il est racheté à Monaco contre 8 millions d’euros alors qu’il n’était plus qu’un joker de luxe à l’ASM. Cette année semble compliquer pour les attaquants marseillais puisqu’ils ont marqué chacun uniquement trois buts ce qui lui doit énormément de critiques comme son partenaire grec Kostas Mitroglou. L’attaquant garde toutefois espoir et confiance en lui, il compte bien prouver qu’il est capable de beaucoup mieux.
« Je me donne à fond, je travaille beaucoup »
Dans une longue interview accordée à La Provence il explique bien la situation dans laquelle il est en ce moment.
« Est-ce que je songe à partir ? Non. Je ne suis pas du genre à abandonner. J’ai connu d’autres périodes difficiles depuis le début de ma carrière, et je n’ai jamais baissé les bras. Ce n’est pas parce qu’un mercato arrive que je me dis que la porte va s’ouvrir. Au contraire, je veux jouer, apporter au collectif, ce qui est encore le cas à mon avis. En revanche, si un jour je m’aperçois que je ne peux plus apporter à l’équipe, ça voudra dire qu’il faudra que je parte. Aujourd’hui, même si je ne marque pas ou je ne suis pas décisif, comme cela a été le cas à Nantes, je suis là. Sur le premier but, quand Lucas déborde, je fais un appel au premier poteau car je sais que les centraux vont me suivre et que ça va libérer un espace derrière moi pour mes coéquipiers. C’est ce qui s’est passé. Peut-être que je devrais penser davantage à moi, faire les appels pour moi et moins pour le collectif. C’est peut-être mon point négatif. Mais à Nantes, si je reste en retrait, les deux défenseurs sont sur moi et il n’y a sûrement pas but… Après, je me donne à fond, je travaille beaucoup, aussi, sur les premières relances adverses. Mon football est comme ça. Le problème, c’est qu’à l’OM, l’attaquant a une place à part dans la tête des gens. Et c’est normal »
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