Le covid-19 qui frappe le monde depuis environ deux mois a poussé le gouvernement à prendre des mesures drastiques. En effet, après avoir décidé l’interdiction des rassemblements et accélérer le télétravail, ceux-ci ont décidé du confinement total de la population. Et c’est cette dernière mesure qui génère des problèmes au sein de plusieurs foyers français. Le confinement a réveillé les vieux démons qui s’étaient un peu endormi, en l’occurrence celui des violences conjugales.
Une tendance qui a eu le don d’agacer Mohamed Bouhafsi. En effet, présent sur Journal du Dimanche, sur RMC, le journaliste de 27 ans a tenu à hausser le ton sur ce sujet tabou dont il a été la victime durant son enfance et qui l’à marqué jusqu’à présent.
« J’ai été un enfant battu par son père. Ma mère a été battue par mon père. Je sais que les tête-à-tête amoureux peuvent se transformer en un flot de coups et de pleurs sous l’effet de la colère, de la drogue, de l’alcool. Après un coup de poing, il y avait souvent la culpabilité. Des pleurs. Les siens d’abord, ensuite les miens. Ce cauchemar me rattrape. Face à l’épidémie, il y a l’urgence sanitaire. Mais il y a aussi cette urgence humanitaire : protéger les enfants de la brutalité des adultes. Interposez-vous, n’ayez pas peur d’agir ! Ou au moins, alertez. Appelez le 119, envoyez un sms au 114, pour ces enfants, pour ces femmes. Refusez d’entendre un enfant mourir à petit feu chez le voisin, c’est aussi faire son devoir »
Un témoignage assez poignant quand on sait que ces violences ont repris de manière significative depuis le début du confinement et ne vont pas s’arrêter de sitôt. Cette déclaration sonne donc comme un appel à toutes ces personnes qui sont victimes de près ou de loin de ce type d’agression et qui n’ose pas en parler.
https://twitter.com/mohamedbouhafsi/status/1251786819601121280
Espérons donc que cela ait l’effet escompté sur la vie des personnes touchées.
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