Lors du match Nice-OM du 26 janvier dernier, remporté par Nice (2-0), la tribune Populaire Sud a déployé une banderole controversée : « Le soleil se couche sur la ville de Nice… Que la chasse aux rats commence ! ». Malgré l’opposition de la direction niçoise, qui avait été informée du projet, les ultras ont maintenu leur action. Jean-Pierre Rivère, président du club, avait tenté de dissuader les supporters, mais ses efforts sont restés vains.
Face à cette situation, Jean-Pierre Rivère a présenté des preuves de son désaccord lors de la commission de discipline. Selon le procès-verbal, les ultras auraient affirmé que les banderoles seraient déployées « quoi qu’il arrive ». Bien que la commission n’ait pas retenu le caractère raciste de la banderole, elle a souligné « une ambiguïté savamment entretenue », laissant planer des doutes sur les intentions réelles des supporters.
Une enquête judiciaire a été ouverte pour « provocation à la haine ou à la violence », et le local des ultras a été perquisitionné. Cette affaire met en lumière les tensions entre le club et ses supporters, ainsi que les limites des interventions de la direction face à de telles actions. Le ministère de l’Intérieur envisage même la dissolution de certains groupes de supporters, dont la Populaire Sud.
Ce scandale soulève des questions sur la responsabilité des clubs dans la gestion de leurs supporters et sur les mesures nécessaires pour prévenir de tels incidents. L’affaire reste en cours, et ses implications pourraient avoir un impact significatif sur l’image du club niçois et sur le football français en général.
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