Le directeur de la communication de l’Olympique de Marseille Jacques Cardoze s’est confié au micro de France Info au sujet des débordements qui ont eu lieu à l’Allianz Riviera ce dimanche soir. Selon lui, la rencontre aurait du être arrêtée définitivement, mais la Ligue a préféré qu’elle se poursuive pour une question d’ordre public. Les marseillais, quant à eux, ont décidé de ne pas revenir sur le terrain jugeant un manque de sécurité. Jacques Cardoze s’est confié sur le manque de sécurité.
« On nous dit que le match aurait dû reprendre parce qu’il y avait une supposée menace à l’ordre public. La preuve : on n’a pas repris ce match, il ne s’est rien passé après. En revanche, que se serait-il passé dans cette atmosphère électrique, détestable, pour nos joueurs qui ont été molestés ? Que se serait-il passé si M. Bastien avait dû apprécier une action litigieuse ? Dans quelle ambiance aurions-nous basculé ? »
« La sécurité de nos joueurs n’a pas été garantie »
« La sécurité de nos joueurs n’a pas été garantie. Dans ce stade, il n’y a pas de filets de sécurité. Est-ce qu’il y avait un nombre suffisant de stadiers, de policiers..? »
Toutefois, dans tout cet imbroglio, Jacques Cardoze a félicité Monsieur Bastien qui ne souhaitait pas que la rencontre reprenne.
« Evidemment, ils étaient en danger. Notre sentiment, c’est que ça n’était pas acceptable et qu’il fallait créer un précédent. Nous ne pouvons pas accepter la violence sur un terrain. L’arbitre nous a donné raison. Il s’est opposé avec courage à la demande du délégué de reprendre ce match. La rencontre a été reprise sans prendre en compte la santé psychologique et physique de nos joueurs qui étaient en état de choc »
Au final, c’est la commission de discipline de la LFP qui aura le dernier mot dans cette affaire qui risque de faire parler encore quelques jours.
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