Suite aux sanctions qu’il a reçu, le président lyonnais Jean-Michel Aulas s’est à nouveau exprimé sur ses déclarations envers Monsieur Buquet lors de OL-OM. Selon lui, ils n’ont pas été compris.
La commission de discipline de la LFP a sanctionné Jean-Michel Aulas d’une suspension de dix matchs avec sursis, dont cinq ferme, de banc de touche, de vestiaire d’arbitres et de toutes fonctions officielles. Ceci à cause de ses déclarations envers l’arbitre Monsieur Buquet lors du match OL-OM. Mais selon le président lyonnais, cette sanction n’est pas juste, ses propos ont été mal compris. « Je suis terrifié par ce qu’il s’est passé parce qu’on a apporté tous les éléments de réponse qui avaient été demandés. On m’a reproché d’avoir formulé une phrase qui aurait pu laisser penser qu’on mettait la pression à l’arbitre. J’ai simplement indiqué que cette phrase avait été prononcée alors que le match était arrêté, c’est la dernière phrase qui a été prononcée dans le bureau de l’arbitre ».
« Mes propos ont été déformés »
« Cette phrase venait, non pas à la suite de l’arrêt ou non du match, mais à la suite de la question du préfet, qui l’a confirmé par écrit… C’était ‘monsieur Buquet, pourquoi avez-vous changé de décision, d’abord accepter puis organiser la reprise du match, puis après l’arrêter’. À cette question, monsieur Buquet a répondu qu’il n’avait jamais changé de position. J’ai simplement exprimé le fait que ce n’était pas la vérité. Et c’est pour ça que je souhaitais qu’on revienne, au sein du Comex, sur ce qui a d’ailleurs été décidé ce matin comme par hasard avec les ministres sur la responsabilité de l’arbitre et des pouvoirs publics, et la responsabilité de la Ligue, organisatrice des matchs. L’arbitre dépend de la FFF. Mes propos ont été déformés. À quelle fin, je ne sais pas, mais la décision prise ne correspond pas du tout à l’échange d’hier en présence de cette commission de discipline. Je suis très abattu et déçu. On essaie de faire porter une responsabilité à quelqu’un qui n’en a aucune sur ce point »
Le président lyonnais passe d’une version de « je ne l’ai pas dis » à « on m’a mal compris », il est assez difficile de sortir cette phrase de son contexte.
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