Jeudi, l’OM s’est incliné (0-2) face à Saint-Étienne au stade Vélodrome. Une rencontre où l’OM a manqué de tout et surtout n’a pas réussi à montrer l’esprit guerrier qu’il avait quatre jours auparavant au Parc des Princes.
C’est un coup de tonnerre qui s’est fait sentir ce jeudi, juste après le dernier coup de sifflet de Mr Buquet. En effet, 41 ans après, l’AS Saint-Étienne a battu l’OM au Vélodrome. Une victoire qui est loin d’être immérité pour les stéphanois. En effet, les Verts ont battu l’OM que ce soit dans l’agressivité ou dans l’organisation collective et ont surtout fait preuve de réalisme.
Une autre donnée non négligeable est le manque de supporters. Si le club phocéen est aussi à craindre à l’Orange Vélodrome, c’est en partie à cause de ses supporters. Mais, avec la limitation à 1000 supporters, le Vélodrome sonne creux ce qui rend l’OM plus que jamais vulnérable. C’est en tout cas ce que pense Grégory Schneider. Sur son compte Twitter, le journaliste a déclaré :
« J’ai quand même du mal à croire que l’OM se serait incliné devant son public contre Saint-Etienne jeudi. Quatre jours après la victoire au Parc, l’ambiance aurait été dantesque -et les joueurs autrement poussés. Les huis-clos changent tout. Bien sûr – il faut les gagner, les matchs. Mais j’ai l’impression d’avoir changé de repères (sans connaître les nouveaux) avec les réceptions / déplacements. J’ai vraiment du mal à m’y faire. Mais c’est sûr qu’avec un Parc en feu (Ndlr : face à l’OM), ce n’est pas du tout, du tout la même… Peut-être que les équipes à “gros” public (Strasbourg, PSG…) sont un peu défavorisés quand même. Mais il faudra s’y faire…»
L’OM doit donc apprendre à jouer sans ses fans et cela durant (toute) une partie de la saison pour éviter de perdre des points importants pour glaner une place sur le podium en fin de saison.
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