Lors d’un entretien accordé au journal L’Equipe, le réalisateur de « Bac Nord » Cédric Jimenez s’est confié sur son adolescence lorsqu’il était abonné du virage sud au Vélodrome. Des après-midi entières lors des jours de match à passer son temps en tribune avant le début du match. Il avoue n’avoir raté aucun match qui se déroulait au Vélodrome.
« Aller au stade Vélodrome, c’est incomparable avec le fait de regarder un match à la télévision »
« Aller au stade Vélodrome, c’est incomparable avec le fait de regarder un match à la télévision. Quand j’étais adolescent, j’étais abonné dans le virage Sud, je ne ratais pas un match au Vélodrome. On arrivait à 14 heures avec nos potes, alors que le match était à 20 heures. De 14 à 20 heures, on buvait des coups, on jouait aux cartes dans les gradins, c’était vraiment la sortie du samedi ou du dimanche. Les grands matches de l’époque, je les ai tous vus. Celui contre l’AC Milan, quand les lumières du stade s’éteignent, avec le but de Waddle (1-0, en quarts de finale de la C1 1990-1991). Le match contre Benfica, avec Francescoli, où on aurait dû gagner 5-1 (2-1, en demi-finales aller de la C1 1989-1990), et on se fait éliminer au retour avec la main de Vata. À l’époque on allait dans le virage Sud avec les ultras. On était » au pesage « , sous la tribune. Là-bas, en vrai, on voit moins bien le match qu’à la télé. On est trop bas et la moitié du match se passe de l’autre côté. Mais c’est le plaisir de chanter, de danser, de rire, d’être entre potes, de partager l’ambiance du match, la folie quand on marque un but »
Sur le dernier match face à Montpellier, l’OM a accueilli pas moins de 50 000 supporters au Vélodrome et l’ambiance était formidable. Dimanche 29 août face à l’AS Saint-Etienne, ce sera pas moins de 60 000 supporters qui pourraient être présent au Vélodrome.
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