Ce mercredi, le verdict de l’altercation entre Neymar et Alvaro Gonzalez a été dévoilé par la commission de discipline de la LFP et aucun des deux joueurs n’a été sanctionné. Si beaucoup trouve à redire pour l’entraîneur nantais Christian Gourcuff, il faut en tirer des leçons.
La commission de discipline a pris son temps pour finalement ne sanctionner personne dans l’altercation entre Neymar et Alvaro Gonzalez lors du classico PSG/OM. Forcément, l’avis a été demandé à plusieurs entraîneurs en conférence de presse ce jeudi dont Christian Gourcuff qui explique que c’est la faute de Dimitri Payet si cette altercation a eu lieu.
« On attise toute cette agressivité »
« On attise toute cette agressivité. Après il ne faut pas s’étonner que les mecs pètent les plombs. C’est la conséquence de tout ce qu’il y a eu avant d’un environnement qui attise l’agressivité partout. Cela ne me choque pas qu’il n’y ait pas eu de sanction. Par contre il faut en tirer les conséquences. Maintenant on trouve cela normal les insultes sur les réseaux sociaux. Que l’on franchisse ensuite un cap dans l’agressivité, il y a une logique. Cela a commencé avec Payet. Mais là cela a ressemblé à un jeu. On s’insulte mais ce n’est pas grave, on fait monter la sauce… Le chambrage n’a lieu d’être qu’avec des personnes de connivence. Il y a déjà une animosité idiote entre Paris et Marseille. Si on en rajoute en plus… Moi je chambre mes joueurs mais je ne me permettrais pas de chambrer mon ennemi. […] On rentre dans le jeu des supporters et on n’est pas dans une moralité très évoluée. Le racisme est un faux problème c’est la bêtise qu’il faut combattre. Le racisme fait partie de la bêtise mais elle est beaucoup plus générale. Quand je me fais traiter d’encu** dans le stade, ce n’est pas raciste mais c’est une connerie aussi importante. C’est de la bêtise. On n’est plus aux lettres anonymes mais j’en ai reçu quelques-unes dans ma carrière. Aujourd’hui c’est remplacé par des tweets mais c’est le même principe. » Source : Conférence de presse
Nul doute que ce match peut servir d’exemple, mais Monsieur Gourcuff ne doit pas oublier que même s’il n’y avait pas les réseaux sociaux à l’époque, le chambrage était bien pire.
A lire aussi :
