Si sur le plan sportif tout va bien, ce n’est pas le cas en interne entre Jacques-Henri Eyraud et André Villas-Boas.
L’entraîneur de l’Olympique de Marseille André Villas-Boas a réalisé un petit miracle lors cette première partie de saison. Emmenant le club à la deuxième place du championnat, le technicien portugais s’est toutefois emporté en conférence de presse après avoir appris le recrutement d’un conseiller (Paul Aldridge) afin de faciliter la vente de joueurs de l’OM vers la Premier League. Ce recrutement est du à Jacques-Henri Eyraud qui n’a prévenu personne de ce recrutement. Forcément, le coach olympien n’a pas apprécié. Si le président a tenté de s’expliquer, il est loin d’avoir convaincu, comme c’est le cas pour Christophe Dugarry.
« Il nous sert toujours la même chose. Il faut toujours tout décoder, on dirait du morse »
Le consultant de RMC Sport n’a pas été tendre avec le président olympien.
« J’aime bien quand on parle avec son cœur, quand on dit la vérité et qu’on ait pas peur de dire la vérité. Cela manque dans le foot. J’ai beaucoup de respect pour Eyraud, mais je trouve qu’il n’est pas bon, tout simplement. Plus le temps passe et moins il a sa place. Je lui reproche le fait de ne pas être bon. Il faut savoir être malin et jouer dans les interviews. Il nous sert toujours la même chose. Il faut toujours tout décoder, on dirait du morse. Il fait passer les journalistes pour des bêtes. Il devrait parler avec son coeur. J’ai l’impression qu’il a peur de tout. Cela ne reste que du football. Il doit développer des choses avec les supporters »
Un peu de franchise et d’authenticité, c’est ce qu’aimerait voir Christophe Dugarry du président phocéen.
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