Roberto De Zerbi a réagi en conférence de presse à la suspension de Pablo Longoria, président de l’Olympique de Marseille, qui a écopé de 15 matchs de suspension après ses propos polémiques sur une supposée corruption dans le championnat français. Malgré son retour sur ces déclarations, la commission de discipline a appliqué une sanction ferme. Cette décision s’ajoute à une semaine difficile pour le club après une lourde défaite contre l’AJ Auxerre (3-0).
Interrogé à ce sujet, De Zerbi a exprimé son soutien à Longoria, affirmant : « Je suis toujours proche des personnes de ma famille. Ils font partie de ma famille, comme mes joueurs et toutes les personnes de ce club » Cependant, il a pris l’engagement de ne plus aborder le sujet de l’arbitrage, déclarant : « C’est la dernière fois que je veux parler des arbitres jusqu’à la fin de mon aventure à l’OM. » Il a également dénoncé les menaces subies par l’arbitre concerné, ajoutant : « Des menaces ont été faites à l’arbitre, ses pneus ont été crevés, j’en suis désolé et j’exprime toute ma solidarité à ses proches »
« Il y a eu des erreurs éclatantes »
Malgré cette volonté d’apaisement, De Zerbi n’a pas hésité à confirmer ses critiques sur certaines erreurs arbitrales qu’il considère comme marquantes : « Je crois en la bonne foi des arbitres. Mais selon moi, l’arbitrage n’a pas été serein, il y a eu des erreurs éclatantes. On n’a pas perdu à cause de lui, mais son rôle a été déterminant. » Cette déclaration reflète son souci de respecter l’équilibre entre franchise et respect.
Enfin, De Zerbi a réitéré son caractère affirmé et son engagement envers l’OM, affirmant : « L’OM sera la dernière équipe que j’entraînerai en France. Tout ce que j’ai dit, je le répète. Je dis toujours ce que je pense, avec respect. S’il faut dire les choses en étant soumis, ça ne m’appartient pas. Je ne parlerai plus des arbitres jusqu’à la fin de mon passage ici. Je crois en la bonne foi des arbitres, mais ils nous ont pénalisés à plusieurs reprises ». Avec ces mots, il a clôturé le chapitre sur l’arbitrage tout en affirmant sa sincérité et ses convictions.
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