Le milieu de terrain Pierre-Emile Hojberg est revenu sur le match face au PSG (0-3) et notamment la mi-temps.
Recruté cet été en provenance de Tottenham, Pierre-Emile Hojberg s’est rapidement adapté à l’Olympique de Marseille au point de devenir un titulaire indiscutable. Le danois a même eu droit au brassard de capitaine contre Toulouse, ce qui montre qu’il est vu comme un leader par son coach, Roberto De Zerbi. Lors d’un entretien accordé au journal L’Equipe, Pierre-Emile Hojberg est revenu sur le Classico face au Paris Saint-Germain (0-3) et plus précisément sur ce qu’il s’est passé à la mi-temps.
« Trois à zéro à la mi-temps, il n’y a pas grand-chose à dire »
« Si un leader ne parle pas et montre le chemin par son comportement, ça me va aussi. Moi, j’ai besoin de sentir la température du match, et pour cela, il faut parfois parler un peu (il sourit). Il faut savoir où est l’arbitre, comment il se sent, s’il est proche de me renvoyer aux vestiaires ou pas. Je peux blaguer avec l’arbitre parfois : ‘Écoutez, vous avez encore le droit à une erreur !' ». Trois à zéro à la mi-temps, il n’y a pas grand-chose à dire. Casser tout dans le vestiaire, je ne sais pas si cela aurait servi à grand-chose, le résultat avait déjà tout cassé. Parfois, tu regrettes aussi de dire des choses à chaud parce que tu es touché émotionnellement. Le plus important, en fait, c’est la réaction après un tel match : comment les gens se comportent, s’entraînent dans la semaine qui suit. J’ai apprécié la façon dont tout le monde s’est relevé. Je sens que l’équipe est meilleure en dix jours, c’est bizarre à dire peut-être, mais je le sais »
Pierre-Emile Hojberg a beaucoup d’expérience et il prouve qu’il est un leader de cette équipe marseillaise. L’international danois sera clairement un atout majeur pour l’équipe cette saison et Roberto De Zerbi sait qu’il peut compter sur lui.
