Jonathan Rowe, héros après son but décisif à Lyon en septembre. Pourtant, après ce début marquant, le joueur anglais n’est plus vraiment présent dans les décisions de l’entraîneur, Roberto de Zerbi.
Ses rares éclats – ses 2 buts et 2 passes décisives en Ligue 1 ayant eu lieu avant la 10e journée – contrastent avec sa quasi-disparition du onze marseillais au fil de la saison. Au cours des neuf derniers matchs, Rowe ne totalise même pas 80 minutes de jeu et a passé quatre rencontres sur le banc, ses 34 minutes contre Toulouse dimanche dernier ayant été exceptionnelles. Ce recul progressif souligne comment, malgré ses débuts prometteurs, sa contribution s’est considérablement amoindrie.
La question de ce manque de temps de jeu a naturellement interrogé les journalistes, qui ont sollicité des explications de Roberto De Zerbi en conférence de presse. L’entraîneur italien a répondu de manière cinglante : « La concurrence est élevée. C’est pour ça que Rowe a eu peu de temps », une explication qui s’applique également à d’autres joueurs comme Amine Harit.
Cette situation, qui n’est guère valorisante pour Rowe, intervient alors que les attaquants de l’OM peinent à être efficaces. Alors que Luis Henrique, son concurrent direct, ne brille pas par sa forme, le désamour apparent de De Zerbi pour Rowe pousse le coach à privilégier d’autres options dans son secteur offensif avec par exemple un rôle accru pour Adrien Rabiot.
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