La préfète de police des Bouches-du-Rhône Frédérique Camilleri a évoqué les incidents survenus à la Commanderie ce samedi. Elle envisage de dissoudre certaines associations de supporters présentes au centre d’entraînement Robert-Louis Dreyfus.
Contactée par La Provence, La préfète de police des Bouches-du-Rhône Frédérique Camilleri a condamné les violences survenues ce samedi après-midi au centre d’entraînement de la Commanderie. La préfète envisage même à dissoudre certains groupes de supporters qui étaient présents lors des incidents de ce samedi.
« Je ne veux pas jouer au jeu des adjectifs, une chose est sûre : ces individus ne sont pas des supporters. Je suis arrivée récemment, par conséquent je n’ai pas le recul nécessaire, mais ceux qui l’ont me disent que c’est totalement inédit. On est vraiment passé à deux doigts de très graves difficultés. Les policiers ont rempli leur mission en empêchant que les manifestants n’entrent par la porte principale, mais évidemment, on ne peut pas sécuriser tout le périmètre immense de ce site, face à 300 individus déterminés qui s’en sont immédiatement pris aux forces de l’ordre »
« Je ne m’interdis rien »
La préfète étudiera au cas par cas et les sanctions seront bien évidemment en fonction. Elle ne s’interdit rien, même la dissolution des groupes de supporters.
« Ceux contre lesquels on aura les charges nécessaires feront l’objet d’une interdiction administrative de stade. Pour ce faire, nous étudierons au cas par cas et nous nous appuierons sur la jurisprudence. Quant aux groupes, je ne m’interdis rien, toutes les options sont sur la table, même la dissolution suivant les responsabilités des uns et des autres. Il faut quand même se rendre compte que ces individus ont découpé la clôture, attaqué physiquement un joueur, volé des effets personnels aux joueurs et dégradé leurs véhicules, mais aussi pris du matériel de l’OM »
On devrait entendre parler de cette affaire encore pendant longtemps. L’image du club a été mis à mal par ces pseudos supporters.
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