Vincent Labrune, président de la Ligue de Football Professionnel (LFP), a récemment répondu aux accusations concernant sa supposée proximité avec Nasser Al-Khelaïfi, président du PSG et de beIN Sports.
Dans une interview accordée à L’Équipe, le président de la Ligue de Football Professionnel (LFP), Vincent Labrune a rejeté ces critiques, qui l’accusent d’être proche du Qatar et du président du Paris Saint-Germain et de beIN Sports, Nasser Al-Khelaïfi. Il a notamment mis en avant le fait que Nasser Al-Khelaïfi ne l’avait pas soutenu lors de sa réélection au poste de la président de la LFP, en 2020.
« Cette idée, totalement fausse, n’est bâtie sur rien et elle est totalement diffamatoire »
« Après, les reproches que l’on me fait sur mes liens avec Nasser et le Qatar sont absolument incompréhensibles. De quoi parle-t-on ? On parle de calomnies et de fantasmes. Je rappelle que Nasser Al-Khelaïfi ne m’a pas soutenu quand j’étais candidat à la présidence de la Ligue, en 2020, et que c’est moi qui ai mis fin, en 2023, au contrat de commercialisation de beIN concernant les droits télé internationaux qu’ils avaient depuis près de 10 ans. C’est un fait. (…) Remercier des gens qui participent à notre économie, ce n’est pas être soumis. Je ne suis pas inféodé à Nasser Al-Khelaïfi. Cette idée, totalement fausse, n’est bâtie sur rien et elle est totalement diffamatoire »
Labrune a défendu le rôle de beIN Sports dans le football français, soulignant l’importance de leur contribution financière. Bien que le marché des droits télé soit en difficulté, beIN injecte 210 millions d’euros dans ce secteur. De plus, la chaîne verse 40 millions d’euros pour la Ligue 2, bien qu’elle soit le seul candidat sur ce segment. Il a insisté sur le fait que le soutien du Qatar, via beIN, représente un investissement crucial pour le football français.
Au-delà des commentaires du président de la LFP, cela met en lumière une problématique récurrente : les conflits d’intérêts possibles. Le fait qu’un président de club de Ligue 1, comme Nasser Al-Khelaïfi, soit également président d’une chaîne de télévision influente suscite des interrogations. Certains présidents de clubs estiment que cette double casquette pourrait engendrer des biais ou des avantages inéquitables.
Malgré les critiques, Labrune soutient que remercier les investisseurs participant à l’économie du football n’équivaut pas à leur soumission. Il se positionne comme un acteur indépendant, tout en reconnaissant l’importance des partenaires financiers pour maintenir la compétitivité du football français dans un marché complexe.
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