Le documentaire de France 2 « Pouvoir, scandale et gros sous : les hors-jeu du PSG », diffusé dans l’émission Complément d’Enquête, a provoqué de nombreuses réactions au sein du club parisien. Réunissant plus de 718 000 téléspectateurs, il aborde des sujets sensibles comme l’existence d’une « armée numérique » utilisée par le PSG pour attaquer certains joueurs, dont Adrien Rabiot. Des témoignages, notamment celui de l’ancien majordome de Nasser Al-Khelaïfi, ont également mis en lumière certains aspects troublants liés à la gestion du président du club.
En réponse, le porte-parole de Nasser Al-Khelaïfi a critiqué le documentaire, qualifiant ses contenus de « campagne de diffamation coordonnée ». Selon lui, les témoignages présentés sont « entièrement orientés » et proviennent d’individus « non crédibles – et, dans plusieurs cas, formellement inculpés – ignorant les faits les plus élémentaires et ne prouvant strictement rien ». Cette réaction illustre le mécontentement du président face à ce qu’il considère comme des attaques injustes et non fondées.
Le porte-parole du président a également annoncé que le PSG envisageait de mener « différentes actions judiciaires » pour défendre sa réputation et mettre fin à ce qu’il perçoit comme une campagne organisée contre le club. Nasser Al-Khelaïfi lui-même n’a pas souhaité participer à ce documentaire, bien qu’une rencontre ait eu lieu à Doha avec l’équipe de France Télévisions avant sa diffusion. Cette position montre sa volonté de prendre ses distances avec ce qu’il juge comme une polémique médiatique.
Toutefois, le documentaire soulève des questions importantes sur les pratiques internes du PSG et sur les décisions prises au sommet de sa direction. Il appelle désormais à une analyse approfondie des accusations portées, afin que la justice puisse distinguer les faits avérés des spéculations. Ce sujet reste donc à suivre, avec des implications potentielles pour l’image et l’avenir du club.
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