Après l’élimination de l’OM face à Lille (1-1; 3-4 tab) en 16ᵉ de finale de coupe de France, un clash a eu lieu entre Roberto De Zerbi et le président de Lille, Olivier Létang.
Hier soir, l’Olympique de Marseille s’est fait éliminer par Lille (1-1; 3-4 tab) en 16ᵉ de finale de coupe de France. La fin de match a été assez tendue sur l’égalisation marseillaise dans les dernières semaines du temps additionnel. L’entraîneur de l’OM, Roberto De Zerbi s’en est pris au président de Lille, Olivier Létang.
« En trente ans de football, cela ne m’était jamais arrivé… »
« Expliquez-moi pourquoi le président de Lille descend sur le terrain parler avec le quatrième arbitre, pour la deuxième fois ici car il l’a fait en L1 ? Le président de la République pourrait le faire, mais le président d’un club ? Sa place est en tribunes et si personne ne lui dit quelque chose, moi je vais le lui dire. Je n’ai pas vu Pablo Longoria parler avec le quatrième arbitre. Beaucoup de choses sont étranges et j’ai du mal à les comprendre. En trente ans de football, cela ne m’était jamais arrivé de voir un président de club descendre pour venir parler avec des représentants du corps arbitral »
De passage en zone mixte, le président du LOSC a remis l’entraîneur marseillais à sa place.
« Ça ne m’intéresse pas. Moi je ne lui ai pas parlé, je ne lui ai pas adressé la parole. Qu’il fasse son métier d’entraîneur et tout ira bien. Je ne lui ai pas parlé, donc je ne peux pas vous dire quelque chose. J’ai simplement évoqué le fait que Monsieur l’arbitre qu’il avait fait jouer 25 secondes de plus que le temps additionnel. Ça s’est très bien terminé avec M. Stinat (quatrième arbitre) donc je ne comprends pas pourquoi l’entraîneur de l’Olympique de Marseille est venu me parler puisque je ne m’adressais pas du tout à lui »
🎙️La réponse d’Olivier Létang à la charge de Roberto de Zerbi après #OMLOSC pic.twitter.com/Ehx4NiacWb
— MadeInFOOT (@madeinfoot) January 14, 2025
Désormais, l’OM est éliminé de la compétition qui était pourtant une priorité, place au championnat et la réception de Strasbourg.
