Pour Eric Di Meco, les décisions arbitrales de samedi face à Auxerre (3-0) ne sont pas les uniques raisons du craquage du président de l’OM, Pablo Longoria.
Suite aux décisions arbitrales qu’il a jugé contre l’Olympique de Marseille ce samedi à Auxerre (3-0), le président de l’OM, Pablo Longoria a pété les plombs dans les couloirs de l’Abbé Deschamps en parlant de « corruption » et de « championnat de merde ». Un énorme craquage qui pourrait lui valoir une lourde sanction. Mais pour le consultant de RMC Sport, Eric Di Meco, ces décisions arbitrales ne sont pas les seules raisons pour que l’espagnol dégoupille de la sorte.
« La pression est trop forte pour les présidents de Ligue 1 »
« Pablo Longoria a pété carrément un câble et il l’a reconnu. Mais moi je pense qu’en ce moment, la pression est trop forte pour les présidents de Ligue 1. Je n’aimerais pas avoir la vie qu’a le président Longoria. Il est jeune, ne l’oublions pas. Il n’était pas programmé pour ça. Il a une pression énorme. L’épisode qu’il y a eu la semaine dernière avec les écoutes qui sortent sur ces fameuses réunions… Elles ne sont pas très glorieuses pour le président Longoria, qui est soumis au président Nasser Al-Khelaïfi avec le président Caillot ou d’autres. À un moment donné, la cocotte-minute saute. Ses mots ont dépassé sa pensée. Il va être lourdement sanctionné. C’est quelqu’un qui est posé, qui réfléchit autour du football, qui est un vrai passionné. Pour qu’il pète un plomb comme ça, ce n’est pas que les erreurs d’arbitrage »
Pablo Longoria touche-t-il ses limites ?
🗣️ Eric : "Au-delà de Longoria, tous les présidents se lèvent le matin en se demandant s'ils ne vont pas mettre la clé sous la porte. Ils pètent tous les plombs à un moment. La pression est trop forte !" #RMCLive." #RMCLive pic.twitter.com/zB3Fuhq0cR
— Super Moscato Show (@Moscato_Show) February 25, 2025
Ce mercredi, la commission de discipline de la LFP devrait donner son verdict et l’espagnol risque une lourde sanction.
