Le jeune Roggerio Nyakossi a confié dans La Tribune de Genève concernant son choix de rejoindre l’OM ainsi que sa préparation.
Le défenseur suisse Roggerio Nyakossi a débarqué à l’Olympique de Marseille cet été et a su être convaincu par le projet que lui a proposé David Friio. Interrogé par La Tribune de Genève, Nyakossi a expliqué pourquoi il avait rejoint l’OM.
« Je change vraiment d’environnement »
« Je suis très content. Là, je change vraiment d’environnement. Je tombe sur quelque chose de très différent de ce que j’avais connu jusqu’ici. C’est énorme. Le club met tout en place pour que je sois au mieux, on me fait travailler avec une nutritionniste, on insiste beaucoup sur le sommeil, l’hydratation, la récupération. Je ne suis pas isolé, il y a toujours une personne qui m’accompagne au centre d’entraînement. Et puis, je passe beaucoup de temps avec Esey Gebreysus, mon coéquipier en équipe nationale (ndlr: lequel est arrivé en 2021 à l’OM en provenance de Grasshopper) »
Le défenseur est ensuite revenu sur la raison pour laquelle il n’est pas resté en Suisse.
« Dans toute carrière, il y a des hauts et des bas. Si Servette m’avait proposé un projet concret, je serais resté. Ce projet, l’OM l’avait pour moi. (…) J’ai tout de suite eu un bon feeling [avec David Friio). Tout de suite, nous avons eu un rapport très familier. Il m’a dit les choses de manière très directe. On ne m’a pas vendu de rêve. Il fallait que je sente que le projet pour moi soit clair »
Il sait qu’il va débuter avec la réserve et que la suite dépendra de ses prestations.
« Quand je pourrai reprendre l’entraînement, ce sera dans un premier temps avec la réserve, qui évolue en National 3 (ndlr: 5e échelon du football français). Mais je ferai partie du cadre élargi de la première équipe. Cela dépendra de moi, de mes performances, et ça prendra le temps qu’il faudra. (…) Je ne suis pas encore fini. Dans les discussions, nous avons évoqué mes axes d’amélioration : il y a plein de choses à travailler. Par exemple, les petits pas, la manière dont je me retourne, ce sont des aspects sur lesquels je peux faire mieux. Je prends un risque, oui, mais ce n’est pas la première fois de ma vie. Si je veux être un grand footballeur un jour, il faut que je sois capable de gérer la pression »
L’international suisse avec les U19 devrait prendre son temps sans griller les étapes, ce qui est rare chez les jeunes d’aujourd’hui.
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