Les joueurs indésirables envoyés au loft et donc mis à l’écart par les dirigeants marseillais commencent à lever le ton. Chancel Mbemba s’en est récemment pris à un membre de sa direction. Pour le journaliste Alexandre Jacquin, la colère du joueur est justifiée. Le journaliste a écrit une chronique où il n’a pas hésité à pointer du doigt le duo Pablo Longoria/Mehdi Benatia.
L’arrivée de Roberto De Zerbi a changé beaucoup de choses au sein de l’effectif. De nombreux joueurs ont été mis à l’écart, notamment certains cadres de la saison dernière. Que ce soit, Pau Lopez, Chancel Mbemba, Jordan Veretout ou Samuel Gigot, pour ne citer qu’eux. Le journaliste Alexandre Jacquin a dévoilé, dans les colonnes de La Provence, le malaise au sein du club.
« L’image de l’OM en prend encore un sacré coup »
« Ceux qui suivaient l’OM avaient compris qu’il se tramait quelque chose de pas très sain humainement à La Commanderie, avec le retour du fameux « loft », composé de joueurs bannis qui, pour la majorité, étaient des cadres choyés il y a encore quelques mois. J’ai nommé Samuel Gigot, Pau Lopez, Jordan Vérétout et Chancel Mbemba (le pauvre Ulisses Garcia, recruté en janvier, est placardisé aussi, mais il était plus un boulet qu’un taulier) (…) Mais qu’ont-ils fait de si méchant pour être si soudainement déclassés ? « Business is business », dit le proverbe anglais. Auraient-ils eu un meilleur sort s’ils n’avaient pas fini 8e du dernier championnat ? On en doute puisqu’il faut d’abord voir dans la durée restante de leur contrat (un an pour la plupart) le premier motif de leur exclusion. Forcément, il fallait bien que l’un d’entre eux disjoncte, comme l’a fait Chancel Mbemba ces dernières heures. L’hiver dernier, la méthode employée pour pousser Jonathan Clauss vers la sortie n’était pas plus glorieuse. Mais lui s’était tu, attendant l’Euro, puis son transfert. Qui a tort ? Qui a raison ? Chacun aura son avis sur la question. En revanche, l’image de l’OM en prend encore un sacré coup. On est bien loin des valeurs de l’olympisme, même quand on s’appelle l’Olympique de Marseille »
Difficile de dire qui a tort ou qui a raison, mais l’attitude des dirigeants marseillais est assez limite envers les joueurs. Certes, ils ont une part de responsabilité pour la 8ème place de la saison dernière, mais le fait de changer d’entraîneur à trois reprises n’a pas été prolifique.
