Un supporter marseillais s’est confié dans les colonnes de La Provence concernant les débordements survenus à la Commanderie samedi.
Interrogé par La Provence, un supporter marseillais a déclaré avoir quitté les autres supporters quand il a vu les proportions que cela prenait.
« J’ai décidé de partir lorsque le mouvement prenait des proportions trop fortes. Je voulais pas faire n’importe quoi. J’ai rarement vu autant de haine chez les gars. Beaucoup de supporters ont vraiment mal. J’ai vu dans leurs yeux de la peine, de la haine aussi. Plus on avançait vers La Commanderie, plus je sentais des mecs déterminés. Je ne dis pas que ce qui s’est passé est bien. Mais je crois que (Jacques-Henri) Eyraud ne comprend pas le ras-le-bol. Il croit que les supporters se trouvent sur Twitter ou sur internet. Il ne se rend pas compte que la situation actuelle de l’OM rend les gens malades. Pour beaucoup, ce n’est pas que du foot. Je ne le veux plus. Terminé ! Je demande son départ, pas celui de McCourt qui continue à mettre des sous. On veut quelqu’un de compétent, quelqu’un qui nous comprenne, qui ressemble à la ville. Hier, on était venu pour le voir ainsi que certains joueurs. Eyraud était visé, ensuite Dimitri Payet et, dans une moindre mesure Florian Thauvin. Pas Alvaro Gonzalez. Faire des banderoles, c’est bien, mais ça ne suffit pas. Quoi de mieux que d’aller à La Commanderie pour une opération coup de poing et faire bouger les choses ? On arrive à un point de non-retour, on en a marre d’être dénigré. On a envie de passion, de folie. Quelle est l’ambition de l’OM ? On n’entend plus Frank McCourt. Je ne me fais mener par personne et surtout pas Mourad Boudjellal que je n’aimerais pas voir devenir président de l’OM. Je fais ça par amour et passion pour mon club.
Comme la plupart des supporters, il réclame toutefois le départ de Jacques-Henri Eyraud. Mais malheureusement pour lui, Frank McCourt l’a conforté à son poste. Eyraud n’est plus en adéquation avec ce club et les supporters en ont ras le bol. Avec le bordel fait à la Commanderie, ils n’ont toutefois pas pu rencontrer ni Eyraud ni Payet.
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