C’est devenu le feuilleton de ce mercato, celui qui teste la rigueur des nerfs Marseillais… Et si Payet venait à l’OM durant ce mercato hivernal ?
Si l’arrivée de Dimitri Payet est en bonne voie, celle-ci pourrait se conclure dans les toutes dernières heures du mercato. Une signature dans le dernier sprint du mercato n’est pas à exclure. On vous explique pourquoi…
1°/ Payet, le forcing et les médias
Tout d’abord, le joueur fait le forcing pour revenir. C’est un fait indiscutable, et cela risque fortement de créer des tensions au sein du vestiaire des londoniens si Dimitri ne part pas cet hiver. On peut déjà supposer que le joueur croit sincèrement en ses chances de revenir pour avoir créé un tel revers dans l’un des moments forts de sa carrière. Il y a fort à parier que les contacts avec Eyraud lui ont assuré une place dans l’effectif olympien.
Quant aux médias, cette arbitrale remise en question de ce dossier peut permettre à la direction Marseillaise de négocier le prix et les fuites peuvent tout à fait être organisé par l’Olympique de Marseille, qui a déjà prouvé son talent de communication.
2°/ Le salaire du joueur
C’est là que réside le majeur problème de West Ham. En effet, avoir les moyens pour « punir » le joueur et les gaspiller pour le faire, il y a un monde d’écart. Il est improbable que le club Londonien continue de payer le salaire de Payet pour le regarder s’amuser avec les U23.
Son salaire, qui s’élève désormais à 130,000 livres par mois (152 545€ mensuels) représente donc une dépense de 650,000 livres sur les cinq mois restants, soit 762 725€. Une somme certes abordable pour un club de BPL, mais un choix risible en matière de stratégie financière. Sans compter sur le salaire d’une personne qui surveille son domicile, ou même tout frais annexes.
3°/ Des raisons familliales
Et c’est là l’un des plus gros points forts de l’OM dans ce dossier : Le joueur est soumis à sa famille pour sa décision. Il ne peut donc pas faire volte-face ou s’orienter vers un autre club au dernier moment, une certitude pour Marseille donc de récupérer le joueur en cas de départ. Quoi qu’en disent les médias, la balle se trouve donc dans le camp Londonien qui se retrouve dans une situation délicate.
4°/ Les supporters de West Ham
Un maillot jeté par terre et souillé, un autre brûlé dans les tribunes… Conserver le joueur serait une grosse erreur de communication de la part de WHU. Premièrement car il ne peut s’intégrer dans aucune équipe sans nécessité quelconque sécurité autour du joueur, et ensuite car ça serait tourner le dos à des supporters révoltés, qui n’attendent que son départ.
5°/ Le duel des nerfs entre l’OM et WHU
C’est donc pour toutes ces raisons qu’on se retrouve dans un véritable choc où le bluff est le seul Maître du jeu. WHU tente la carte de la conservation du joueur, stratégie démontrée par les récentes sorties de l’entraîneur du club à son sujet.
Du côté de l’Olympique de Marseille, Eyraud a joué la carte du forcing ainsi que de l’économie. Une décision vraiment intelligente qui peut lui permettre de conserver de l’argent sur le transfert, et investir sur un autre joueur défensif par-dessus. Tout peut se jouer n’importe quand, mais Eyraud a tout intérêt à faire durer les discussions jusqu’à ce que WestHam ne craque, ne serait-ce que pour quelques millions.
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