Franz-Olivier Giesbert a été recruté par Bernard Tapie en tant que chef de la rédaction du journal La Provence. Peu apprécié de ses homologues, l’ancien patron du Point a évoqué le Classico de ce soir.
Ce soir l’Olympique de Marseille affronte le Paris Saint-Germain en clôture de la 29ème journée de Ligue 1. Franz-Olivier Giesbert pourtant plus habitué à parcourir les plateaux télé plutôt que les tribunes de l’Olympique de Marseille est revenu sur ce Classico dans un édito pour La Provence.
« Le Clasico entre les clubs de Marseille et de Paris, ce dimanche, ne relève pas seulement du sport. Si la tension est à son paroxysme, c’est parce que s’y mêlent aussi de la politique, du fantasme, de l’Histoire, dans une atmosphère de règlements de compte. Avant chaque match entre l’OM et le PSG, on dirait que les deux villes jouent leur va-tout. Comme si elles allaient purger en 90 minutes des siècles de défiance, de détestation. Marseille-Paris, c’est toujours David contre Goliath, le petit contre le gros. Sauf que David a retrouvé la pêche, ces temps-ci, et que Goliath est dans une petite forme. Le PSG qui mérite bien son surnom de PQ (pour Paris-Qatar) est devenu la preuve vivante que tout ne s’achète pas. Le club parisien s’est payé certains des meilleurs joueurs du monde (Neymar, Mbappé, Cavani, etc.). Mais il n’a pas réussi à s’offrir le succès en Ligue des Champions. Apparemment, il lui manque l’essentiel, ce qui, dans le football, fait gagner ou perdre : l’esprit d’équipe, une certaine fraternité, ce qu’on appelle aussi le collectif, que l’OM a retrouvé depuis l’arrivée en son sein de Magic Balotelli »
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