Malgré les chants et banderoles insultantes visant notamment Adrien Rabiot et sa famille, Clément Turpin n’a pas interrompu le Classico PSG-OM de dimanche soir pour des raisons principalement liées à la sécurité. Avant le match, une réunion entre Laurent Nuñez, préfet de police de Paris, et Clément Turpin avait permis de s’assurer qu’ils « soient sur la même longueur d’ondes ».
Dimanche soir, lors du Classico entre le Paris Saint-Germain et l’Olympique de Marseille, le speaker du Parc des Princes a demandé aux supporters de cesser les chants injurieux, et Vincent Labrune a réagi en sollicitant le retrait d’une banderole insultante visant le père défunt d’Adrien Rabiot. Cependant, l’arbitre de la rencontre, Clément Turpin, seul à pouvoir interrompre la rencontre, a estimé que les chants n’étaient pas assez répétés pour justifier une telle décision, bien qu’une source proche des arbitres ait admis que « on a frôlé » cette éventualité.
L’arbitre a privilégié la sécurité : selon un membre de la LFP, « arrêter définitivement la rencontre engendre des conséquences beaucoup plus lourdes, avec un impact sur l’ordre public lié à l’évacuation du stade ». Une autre source a évoqué le risque d’« une évacuation précipitée, avec des mouvements de foule » susceptibles de causer des incidents graves. Ainsi, Clément Turpin a choisi de ne pas interrompre le match pour éviter des scénarios potentiellement dangereux.
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