Depuis le Classico PSG-OM (2-1), la polémique enfle concernant le pénalty accordé aux parisiens sur une main de Valentin Rongier dans la surface de réparation. Monsieur Letexier est notamment pointé du doigt. L’ex arbitre Tony Chapron estime qu’il avait pourtant raison.
Alors que le Classico était très attendu par les observateurs, tout le monde a été déçu par le niveau de jeu proposé par les deux équipes. Toutefois, un Classico sans polémique n’est pas un vrai Classico. Ce week-end, c’est un pénalty accordé au Paris Saint-Germain qui a fait couler beaucoup d’encre. Sur une frappe de Neymar à l’entrée de la surface, Valentin Rongier a dévié le ballon de la cuisse qui a atterri sur son coude. Forcément, les marseillais ont contesté puisque la décision arbitrale n’est jamais la même et le règlement évolue saison après saison. Dans le Late Football Club, l’ancien arbitre Tony Chapron a expliqué que Monsieur Letexier avait pris la bonne décision.
Un règlement change tout le temps
Comme l’explique Tony Chapron :
« Dès lors qu’on agrandit sa surface corporelle, on se met en danger. Le fait que le ballon touche la cuisse avant n’a pas d’incidence. Le règlement a été réécrit et en 2022, c’est comme ça. Avec le texte de loi, c’est très cohérent »
Pour être encore plus précis, l’ancien arbitre a dévoilé le passage intéressant concernant la situation lors de ce Classico.
« Il y a faute si un joueur touche le ballon du bras ou de la main en ayant artificiellement augmenté la surface couverte par son corps. Il est considéré qu’un joueur a artificiellement augmenté la surface couverte par son corps lorsque la position de son bras ou de sa main n’est pas une conséquence du mouvement de son corps dans cette situation spécifique ou n’est pas justifiable par un tel mouvement. En ayant son bras ou sa main dans une telle position, le joueur prend le risque de toucher le ballon avec ces parties du corps et ainsi d’être sanctionné », dit le règlement des lois du jeu depuis la dernière modification en 2021. « Il aurait fallu qu’il ait les bras dans le dos, et cela l’empêche ainsi d’être sanctionné. Il a pris le risque d’être sanctionné, et quand le ballon lui touche le bras, l’arbitre n’a d’autres choix que de siffler »
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Chacun se fait souvent son propre avis concernant l’utilisation de la VAR, mais en appliquant le règlement, même s’il évolue très souvent, la décision semble avoir été la bonne.
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