Morgan Sanson a été présenté à la presse hier, en fin d’après-midi. Première recrue de l’ère Frank H. Mc Court, l’ancien joueur de Montpellier apporte de nouvelles options à Rudi Garcia, l’entraîneur de l’OM.
Un profil différent de Lopez, Zambo ou Vainqueur
Depuis sa prise de fonction en octobre, Rudi Garcia a installé son traditionnel 4-3-3. Mise à part les déplacements à Monaco et au Parc des Princes, l’entraîneur olympien a utilisé ce système a chaque rencontre de l’OM. Depuis quelques semaines, le coach de l’OM a trouvé ses hommes pour articuler au mieux ce système. William Vainqueur en sentinelle, et le duo Maxime Lopez – André-Franck Zambo-Anguissa en relayeurs. Zinédine Machach et Saif-Eddine Khaoui en doublures, Lassana Diarra étant clairement sur la touche.
Mais comme l’a indiqué Andoni Zubizarreta devant la presse hier, la nouvelle recrue olympienne, Morgan Sanson, a un profil bien différent des autres joueurs cités. « C’est un joueur box to box comme ont dit en Angleterre » a expliqué le directeur sportif olympien au centre d’entraînement Robert Lousi-Dreyfus. « Il est capable de porter le ballon et de transpercer les lignes sur 30 mètres. C’est un profil totalement différent des joueurs que nous avons actuellement » a-t-il également expliqué devant un auditoire visiblement conquit par la présentation du duo Eyraud-Zubi.
Le complément parfait de Maxime Lopez ?
Dans ce système, William Vainqueur s’est imposé comme le pilier de l’équipe. L’homme qui comble les brèches, qui distribuent de derrière. Qui relance sans fioritures, avec sérieux et sang-froid. A ses côtés, le phénomène Maxime Lopez surprend de jours en jours, de matchs en matchs. Le profil de Zambo est également très utile pour l’équilibre du système tactique de Rudi Garcia. Mais force est de constater que c’est lui qui a le plus à perdre avec l’arrivée de Morgan Sanson.
D’autant que l’international espoir de 22 ans semble avoir toutes les qualités pour être ultra-complémentaire avec Maxime Lopez. Plus défensif, plus dans la percussion, dans les dribbles et dans les frappes lointaines. Alors que le minot olympien est un hyper actif, un joueur constamment sur ses appuis, dans la distribution du jeu et capable de se placer en sentinelle sur certaines phases de jeu pour distribuer derrière. Une complémentarité semblable à celle de Marco Verratti et Blaise Matuidi au PSG est-elle envisageable entre ces deux-là ? Seul l’avenir nous le dira. Mais sur le papier, il y a de quoi espérer de belles choses.
